Le 3 juin 2018 l’ACBM (Association des Chiens de Bergers de la Manche) a organisé un concours amical de chiens de troupeau à Perriers en Beauficel dans le Sud Manche.
Le 3 juin 2018 l’ACBM (Association des Chiens de Bergers de la Manche) a organisé un concours amical de chiens de troupeau à Perriers en Beauficel dans le Sud Manche.
Les 21 et 22 avril, les agriculteurs du CIVAM du bocage virois invitent tous les amoureux de la nature à venir les rencontrer sur la ferme de Lucie et Colin à Montchauvet.
Il y en aura pour tous les goûts et tous les âges. Différents partenaires nous rejoignent pour cette aventure : le conservatoire des espaces naturels vient nous faire découvrir les petites bêtes des mares (de jour mais aussi de nuit ! : ne pas oublier la lampe torche), le CPIE des collines normandes nous emmène pêcher dans le ruisseau et évaluer la qualité de l’eau, les croqueurs de pommes nous forment au greffage, le groupe ornithologique normand nous familiarise avec les oiseaux du bocage, sans parler des activités plus ludiques : réalisation d’une fresque collective avec l’artiste Marion Alexandre, création d’une œuvre éphémère à base de matériaux naturels, lecture de contes dans la caravane de l’association Carcaconte, et bien d’autres surprises !
Rendez-vous dès 19h00 le samedi 21 avril autour d’un repas partagé, en attendant la nuit tombée pour partir explorer les richesses de la ferme ! Retrouver tout le programme
Entrée libre et gratuite, restauration sur place.
Ce 27 avril 2017 avait lieu l’assemblée générale de la FRCIVAM Basse Normandie. Les principales questions qui se sont posées ont trait à l’avenir des CIVAM :
Autant de questions que la quarantaine d’adhérents présente avait travaillé au sein de son CIVAM local et qui ont été partagées lors d’un débat mouvant …
Mandat a ainsi été donné au conseil d’administration de poursuivre la réflexion sur les modalités de rapprochement avec les Défis Ruraux, CIVAM de l’ex Haute Normandie, et de travailler à une définition conjointe du projet associatif des CIVAM normands.
Une journée riche, dense et dynamique qui ouvre de nouvelles perspectives pour l’avenir !
Pour retrouver le bilan des activités de l’année, sous forme synthétique et schématique : carte mentale de l’activité 2016 des CIVAM bas normands.
« J’aime pas être tout seul » (Vincent, agriculteur à St Jean Le Blanc)
Mardi 8 décembre, dix heures, nous arrivons chez Jean-Michel à St Quentin les chardonnets. J’avais proposé à Benoit de l’accompagner sur une journée de formation avec le groupe du Bocage Virois. Jean-Michel est un homme discret, très ouvert et qui sait écouter. Ce jour là, nous étions 15 autour de la table. Nous avons assisté à une magnifique journée de partage de points de vue, de construction de la pensée, d’échanges d’idées avec respect et non jugement. Pas seulement l’agriculteur mais l’homme dans son entier fut considéré dans la globalité de sa vie professionnelle et économique, de son environnement, sa vie familiale, de son lien social et de son avenir : « On n’est pas les seuls à vivre sur la terre et nous ne sommes pas les derniers, alors comment on aménage tout ça ? » dixit Jean Michel.
La diversité des personnes présentes, tant par leur production, leur âge, leur parcours donne à voir combien on s’enrichit de nos différences. Jean-Michel a du mal à abandonner la performance « c’est génétique » dit il en riant. Il a vendu sa ferme dans le sud Mayenne trop engagée dans le productivisme (vaches à 12 000L, robot de traite, …) pour faire machine arrière. « On n’vivait plus. Tu vois bien que tu es rentré dans le piège (investissements, surinvestissements, courts termes, toute la panoplie !). Alors avec ma femme on s’est dit : on a compris, faut changer ça ! ».
C’est comme ça qu’il est arrivé sur sa ferme il y a un an et demi à St Quentin. « Quand on regarde ce qui se passe dans le monde, ça ne peut plus durer ! J’ai un gamin de 20 mois, qu’es ce que je vais lui laisser ? » « Je cherche mon équilibre, pas forcément passer en bio. Pas aller trop vite » dit Jean Michel. « accepter de diminuer sa production jusqu’où, pour que ce ne soit pas anxiogène ? » lui répond François.
Beaucoup d’humilité, de loyauté, une humanité chaleureuse, une leçon d’éducation populaire belle et généreuse. Un désir d’individuation et d’autonomie chez chacun qui, on le voit bien se construit et se conforte en appui sur la réciprocité de la confiance de tous pour tous au sein du groupe.
Je voulais vous faire partager un de ces moments qui font la beauté, le bonheur et la fierté de faire partie des CIVAM. Merci à Cyril, François, Lucie, Vincent, Damien, Emmanuel, Carole, Jean-Christophe, Colin, Michel, Benoît, les deux élèves du lycée (dont je n’ai pas entendu les prénoms, excusez-moi) et Jean-Michel. Merci à vous tous pour ce que vous m’avez offert. Jacky Letrouit
En cette fin de mois de février, des agriculteurs du « groupe du bocage virois », accompagnés par les animateurs des CIVAM ont reçu un journaliste de la Manche libre … L’occasion de présenter les actions d’éducation à l’environnement et au développement durable conduites par les CIVAM auprès des enfants (dès le REPAM), des jeunes adultes (interventions dans le cadre du programme « Elan’s ») ou du grand public (Curieux de Nature). L’occasion aussi d’évoquer leur façon d’être agriculteurs « pour sortir d’un modèle dans lequel on ne se reconnait pas », l’intérêt de travailler et échanger entre producteurs pour réfléchir et progresser ensemble.
Ainsi, Damien Olivier et Stéphane Bourlier, agriculteurs du bocage, apportaient leur témoignage en insistant sur le fait que réduire les achats d’engrais ou de pesticides, d’aliments concentrés pour le troupeau, conduit à réduire la production mais permet de garder un meilleur revenu … et rend moins sensible aux fluctuations de prix.
Concernant l’intérêt du groupe d’échange entre agriculteurs, ils insistent sur le fait de progresser ensemble, sans jugement… et invitent les agriculteurs intéressés à les rejoindre.
Ayant eu connaissance des travaux de Marie-Pierre Halm, l’APN (apiculteurs professionnels de Normandie) a souhaité prendre connaissance des recherches d’un traitement efficace contre le Varroa actuellement en cours au sein du CERMN (Centre d’Etude et de Recherche sur le Médicament de Normandie). A noter que c’est une première dans la recherche publique, alors que le problème de Varroa (Varroa destructor, parasite de l’abeille) est connu depuis le début des années 1980.
Ces recherches ont pour origine le bilan désastreux fait par Marie-Pierre Halm sur la problématique : peu de traitements disponibles en France, l’acarien s’adaptant aux molécules, et le développement de nouveaux traitements qui n’est pas rentable pour les firmes phytosanitaires.
La première démarche du CERMN a été de lister les acaricides disponibles à l’étude. Avec une préférence pour les molécules utilisées dans la recherche sur Alzheimer et le cancer, maladies déjà étudiées au sein du CERMN.
L’angle préconisé dans cette recherche est d’agir sur le système nerveux du Varroa. L’innovation du CERMN est qu’il y aura ici étude génétique sur l’abeille et le Varroa afin de définir le risque pour l’un et l’autre. Le but est de trouver un acaricide à la fois très toxique pour le Varroa, mais faiblement pour l’abeille.
Aujourd’hui, une piste se dessine mais le génome peu fiable du varroa est un frein à leurs recherches. Le manque de Varroas vivants pose également un problème majeur malgré la participation de plusieurs apiculteurs. Une meilleure connaissance du génome de Varroa est donc indispensable à la progression des travaux des chercheurs …
Le 4 décembre dernier, le CIVAM de la Rouvre s’est réuni chez l’un de ses membres pour échanger sur les pratiques alimentaires et la gestion des prairies durant cette période de transition de début d’hiver.
Le groupe a bravé le froid pour une petite visite du bâtiment des vaches laitières et des génisses. C’était aussi l’occasion de d’analyser la ration actuelle des animaux (ensilage d’herbe de maïs, enrubannage et colza distribués à la mélangeuse).
Le tour des herbages a permis de constater qu’une quantité non négligeable d’herbe était encore disponible à cette époque pour le pâturage des animaux.
En 2015, le groupe se penchera sur l’usage des huiles essentielles pour la santé animale, le désherbage mécanique, ou l’élevage des jeunes bovins, … Une analyse de leurs résultats économiques est également au programme ainsi que la réalisation du document unique d’évaluation des risques. Un groupe vivant et actif !
L’Association des Chiens de Bergers de la Manche organise le 22 juin prochain, à Heugueville sur sienne, un concours de chiens de troupeau qualificatif pour le championnat de France. Ce concours s’adresse à des éleveurs de bovins mais les spectateurs et amateurs sont les bienvenus pour admirer la qualité du travail des chiens… Alors, rendez-vous le 22 juin, route de Belle Croix, de 9 h à 18 h (entrée gratuite, buvette et restauration sur place) !
A l’occasion de ses 20 ans, l’APAD proposait une journée bien remplie à ses membres : après midi d’échange sur le sursemis suite à des essais de rénovation de prairies suivie de l’assemblée générale et d’un moment festif avec les membres fondateurs … Récit de l’un des participants :
« Un après-midi ensemble, jusqu’au crépuscule, jusque tard dans la nuit. Une promenade dans les champs, pour marcher sur ces prairies, que l’on sème, que l’on vieillit, que l’on sursème, que l’on détruit. Après les avoir vu pousser, les avoir « dépouillées « », fauchées, pâturées, grattées, fumées, amendées, reposées, il arrive qu’elles se fatiguent et nous d’elles. Francis sursème. Il en a de bonnes, Francis, des prairies. J’pense qu’y a des fois où y s’ennuie alors y sursème quand même. Moi, j’le ferai pas .Mais bon, il fallait un thème pour l’après-midi et Francis expérimente. On s’est mis au chaud. C’était une de ces rares journées de septembre où il faisait meilleur à la maison que sur le gazon. Chacun a joué son rôle, secrétaire, trésorier, président. Rien ne change, rien ne passe, rien ne casse, rien ne lasse mais Vincent a lâché. C’est Gilles maintenant qui fera les additions et les soustractions. On s’est mis d’accord pour la nouvelle année et puis … apéro ouoh ouoh ouoh ouoh !! Et là att’ation ça s’est mis à causer fort dis donc ! Y’en a des qui nous ont quitté un peu tôt, que j’nommerai pas mais quand même ! On s’est mis à la grillade sous la nuit étoilée, on a bu, rit, parlé de tout et de rien. Nos anciens coéquipiers étaient là, je dis coéquipiers parce qu’aujourd’hui on doit être 22 .Au moins. Alors l’équipe est faite .Avis aux autres groupes, pour voir qui c’est les meilleurs. « Allez, qui c’est les plus forts évidemment c’est l’APAD ! » En tout cas, c’soir là, on savait où était l’capitaine, j’étais à l’aut’ bout du terrain mais j’l’entendais quand même. On n’a pas chanté, non ! Mais on a quand même bu une dernière fois, on a fêté (bis) nos retrouvailles (bis) ça fait de la peine mais il faut que je m’en aille ! (hips). »
Le 18 mars dernier, les éleveurs laitiers du Civam de la Rouvre accueillaient pour la troisième fois le thérapeute Michel Derval. Cette nouvelle journée de formation a permis aux participants, venus en force, de poursuivre leur formation sur l’utilisation des huiles essentielles. Un point a également été fait sur la nouvelle réglementation en vigueur concernant l’utilisation de l’aromathérapie par des agriculteurs sur leur élevage.
Les questions des éleveurs portaient sur le soin des mammites et les différents points d’applications des huiles. Un veau a d’ailleurs servi de « cobaye ». De plus, le problème des cellules (taux de globules blancs élevés dans le lait qui traduisent souvent un problème chez l’animal) a été abordé, ainsi que les diarrhées chez le veau et les problèmes de vêlage. Bref, une journée dense qui a permis de répondre aux questions des éleveurs.